Rio Dulce

Publié le par Aude GEANT

Dia Vispera de la indepediencia

Ce matin, réveil en fanfare avec camion, bateau, pied, toilette, le tout en un. Toute la nuit, j’ai compte les camions. Bref pas terrible l’hotel ‘backpacker’ avec un menu premier prix a 108 Q, draps non inclus et autres détails comme : on met des moustiquaires mais  pas jusqu’au toit, comme si les sanguinaires allaient respecter les 70cm recouvert de film et pas les 50 cm laisses libres ! Les plantes elles-mêmes ne s’arrêtent pas à ce genre de détails. En plus, il y a des gens louches et des filles qui changent de chambres toutes les 30 min ! Pas top top l’hébergement, mais bon pour une nuit ça fait l’affaire. Il faut voir le cote positif, la vue est vraiment sympa, l’hôtel se trouve au bord du fleuve, et ça c’est un plus non négligeable. Un démarrage un peu lent, on a eu beau être levé aux aurores, on ne sort de la qu’à 10h, à la recherche d’un lieu un peu plus convenable et surtout surtout un petit déjeuner copieux et économique parce d’avoir sauté le diner (enfin, moi seulement parce que j’avais plus sommeil que faim la nuit précédente), ça creuse. On attend gentiment le tuc tuc qui ne vient pas pour traverser de l’autre cote du pont interminable. On attrape finalement un minibus. Bruno’s a beau être lui aussi recommandé dans tous les guides, le petit déjeuner est cher et le dortoir plus encore, 50Q. On finit dans un Pollo Express, le menu de ce matin-midi, pour ne pas changer sera…. Poulet. On nous recommande un hôtel juste en face, bâtisse jaune et vieillotte. Pas trop cher, mais pas trop propre non plus, on réserve une chambre pour trois à l’étage. Rebelote le pont, quelques photos au passage, on ne se refait pas. Des groupes courent, flambeau à la main, je suppose que c’est la tradition en cette veille de fête de l’indépendance.

Hôtel, douche, rangement, le train-train quotidien, la seule différence c’est que je reçois tout mon linge, ou presque, dans une jolie panière bleue, tout propre et surtout tout sec, et ça, ça change tout, parce qu’ici rien ne sèche vraiment. On retraverse le pont, pour la nième et dernière fois, en minibus à nouveau. Et à la descente, un vieux monsieur arrive à nous convaincre que l’on serait mieux dans l’hôtel Perico, un peu plus loin sur le lac que dans notre hôtel miteux. Quelques courses, pour ne pas faire la même erreur qu’a Seymuc (tout payer plus cher sur place), un passage à l’office des postes, grande nouvelle, ici il n’est pas possible d’acheter des timbres pour les envoyer depuis un autre bureau, question de comptabilité visiblement, ça a l’air très compliquer tout ça.

Et puis, on va jusqu’à l’embarcadère réserver notre tour de demain. On nous emmené en barque jusqu’à notre résidence du jour, une cabane recouvert de feuille de palme, perdu on fond d’un des bras du fleuve, on est en pleine mangrove. C’est fantastique, on se transforme en Robinson Crusoé. Seul hic, l’homme nous a un peu menti, le dortoir est a l’air libre sous les toits, chauve-souris en prime, il faut payer internet en plus du prix du lit et il n’y a pas « d’étang » ou se baigner. Mais l’avantage, c’est que l’on peut utiliser les pirogues à loisir. Alors à peine a-t-on dépose les sacs que nous revoilà sur le fleuve mais cette fois, on manœuvre seul, et attention à ne pas chavirer, parce que ce n’est pas ce qu’il y a de plus stable comme embarcation. Un ciel magnifique et une atmosphère magique. Un diner très original, pain et frijole, pour ne pas changer, on a un régime très varie depuis 3 jours : pain, confiture, banane, frijole, et poulet. Ilva falloir penser à changer tout ça sinon on va finir par avoir des carences.

Christian avait acheté une petite bouteille de Rhum alors on déguste un ou deux verre avec de faire une joyeuse partie de fléchette, deuxième sur trois, pas trop mal. Il est 1h passe quand on décide de dormir sous nos moustiquaires trop petites, toute une technique pour caler la couverture et l’oreiller histoire de ne pas toucher la toile avec les pieds et la tête !

 

Publié dans 2. Guatemala

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article