J.67-69 Antigua

Publié le par Aude GEANT

5 Septembre 2011 :

UNE NOUVELLE  JOURNEE D’UN MERVEILLEUX VOYAGE.

Je suis arrivée lundi matin à Antigua, avec de nouveaux amis rencontrés par hasard dans les rues de Panajachel. Nous avions rendez-vous pour le bus de 11h, le seul direct de Pana à Antigua (35Q). J’ai parlé tout le chemin avec Ailton, un professeur d’histoire brésilien de 35 ans vraiment intéressant.

Petite parenthèse, je suis à présent dans le bus pour Seymuc Champey, j’étrenne mon nouveau joujou, un acer mini, qui m’a couté une petite fortune mais qui me permettra, je l’espère, de donner plus souvent des nouvelles. Il faudra m’excuser pour les fautes d’accent, je n’ai pas encore trouvé sur ce clavier Qwerty espagnol).

Je disais donc, lundi matin, j’ai débarqué a Antigua, avec trois nouveaux compagnons de voyage, Jun, le coréen, m’avait donné l’adresse d’une auberge un peu roots en ville. Coup de bol, elle était à deux pas de la station de bus, et heureusement parce qu’a peine avions nous pose les pieds dans cette charmante ville coloniale qu’il s’est mis à tomber des cordes. On a filé a  « A place to stay » et on a eu la mauvaise surprise de découvrir qu’il ne restait que deux lits de libres, pour quatre ça aurait pu être problématique, mais heureusement Raoul, le proprio débonnaire a réponse a tout, « pas de soucis les jeunes, vous pouvez partager un lit en attendant que certains se libèrent demain ».

A place to stay : Auberge de jeunesse détendue et bonne enfant. 5a C/ Poniente Callejon Landivar, #42 Antigua, (502)7832-5515, maintenant sur Facebook. 40 Q le lit en dortoir, douche commune avec eau chaude, WIFI et très bon petit déjeuner inclus, ambiance garantie.

Vendu, on a donc déchargé nos sacs dans le dortoir et on est parti à la recherche d’un lieu où recharger les batteries. Apres un petit tour dans le marché, on a enfin trouve <El comedor La Fuente>, chaudement recommandé par Raoul, et a juste titre, une soupe, une eau fraiche et un plat bien garni pour 12 Q ça ne se refuse pas.

Comedor La Fuente : cantine famille et typique au milieu du marché municipal

 Le reste de l’après-midi, on a erre sous la pluie dans les rues d’Antigua. On est tombe sur un ou deux lieux sympas, comme cette galerie de photo, ou les visages transmettaient de fortes émotions. Colère, tristesse, joie, etc. des enfants aux joues rondes, a la peau noire, en habits traditionnels, etc. un arc-en-ciel de sourires. Pour la suite de la visite, une ou deux églises en ruines, un café pour se motiver, une longue attente en compagnie de Natalia sur un banc devant la cathédrale avec un voisin guitariste, je passe les détails. Un crochet par le supermarché la Bodegona, la moins cher du secteur. Et nous voilà de retour à l’auberge. L’ambiance est babacool, la confiance et l’harmonie règne, tout le monde se regroupe au rez-de-chaussée, au <salon-salle à manger> pour discuter un moment. Ana la brésilienne et la hollandaise vont chercher des frijoles chez une petite vieille bien connue du quartier, je les suis. Pas mauvais, mais avec ou sans sauce tomate ça reste des frijoles, le bon cote c’est que ça cale bien.

Bilan de la journée : positif, dommage quand même que la pluie ne nous ai pas laisse l’opportunité de voir les monuments sous un autre jour.

Budget :

  35 Q pour le trajet jusqu’à Antigua dans le chicken bus

  12 Q pour un poulet frit au Comedor La Fuente

    2,5 Q pour un petit désert sucre, on se refait pas, française jusqu’au bout des ongles

    3 Q pour des cartes postales au marché d’artisanat

  14, 6 Q pour les courses

    7 Q pour les frijoles avec tortillas

= 74,1 Q (soit 7,5 Euros)

 

 

6 Septembre 2011 :

 

Apres une nuit sans sommeil, il n’est jamais facile de dormir dans un lit superposé une place à deux, et un réveil aux aurores (départ de certaines personnes à 6h du matin). Je me traine jusqu’à la table commune et j’attends avec impatience le petit déjeuner tant vante par Jun. Je vois un demi petit pain et un peu de café sur la table, ça commence mal ! Mais c’était sans compter sur le fait que ce n’est que les reliquats du petit déjeuner des lève tôt, pour nous, ce sera…. Des pancakes à la banane et au miel, rien que ça !!! Trop bon, le moral est remonte en flèche ^^.

Apres l’effort, et oui, faut bien lever la fourchette, le réconfort, Raoul nous propose une petite excursion aux sources chaudes. On s’entasse tous a l’arrière de son pick-up et hop sur les routes. On plonge avec bonheur dans les eaux thermales et cristallines. Un vrai bonheur. Je serais malheureusement bien incapable de vous dire ou elles se trouvent, ce qui est certain c’est qu’elles ne sont accessibles qu’en voiture, alors, vive A place to stay et ses excursions improvisées.

Besoin d’un billet pour Cobán, Pana, envie d’escalader le volcan, Raoul vous arrange tout, n’hésitez pas à lui demander. Ex : excursion au volcan à 6h (pour les plus courageux) ou 14h pour 110 Q (11 euros).

Je vous épargne les concours de plongée en apnée (je suis arrivée 2eme pour ceux que ça intéressent^^) et les plongeons diverses, une matinée de détente très agréable. Au retour, on se traine jusqu’à notre nouvelle cantine, ou chacun engouffre avec appétit sa pitance. Carne asada pour moi avec double portion de frite, c’est que ça creuse de ne rien faire.

Seulement voilà, une fois détendue et repue, on a seulement envie de dormir et c’est ce qui m’est arrivée, déjà pas mal fatiguée, un peu malade, je n’ai pas résisté longtemps à l’appel de mon oreiller.

Apres deux heures d’un sommeil réparateur, je suis toute ensommeillée et la pluie qui tombe drues sur le toit ne m’encourage pas à sortir pour diner. Heureusement, IKEA est là, non, Paco est là, je déguste avec plaisir un fondu de légumes laisse la par le groupe d’israéliens partis le matin même. Et oui, encore eux, ils sont partout, il semblerait qu’après leur service militaire (3 ans pour les hommes, 2 ans pour les femmes), il n’est qu’une envie, se changer les idées. On joue un moment aux cartes mais on se lasse rapidement. Vers 12h extinction des feux, Raoul est de mauvais poil, ça se comprend, le pauvre s’est levé à 3h du matin, tout le monde au lit.

Mon lit ressemblant à un champ de bataille et toute la chambrée étant dans les bras de Morphée, il m’a fallu me rabattre sur le lit d’un israélien dans l’autre dortoir. Je tiens à préciser que le jeune homme en question était partie retrouver sa donzelle, rapide le Jule, a peine quelques jours et déjà une copine. Je ne vais pas m’en plaindre, je me suis effondrée, reconnaissante de ne pas avoir à tout transbahuter.

Bilan : Raoul et Paco ont réussi à me convaincre que partir le lendemain a Guatemala City pour chercher un laptop et dire adieux à Jun était une très mauvaise idée. C’est, du dire des propres guatémaltèques, une ville trop dangereuse, ou il y a de grandes chances de se faire descendre pour un billet de 100.

C’était vraiment génial de partir me baigner aux sources thermales, mais si je n’avais pas change mes plans a la dernière minute, je n’aurais pas pu profiter de la ville de jour. Il faut parfois faire des choix.

Budget :

    20 Q pour les sources (10 d’essence et 10 d’entrée)

    12 Q pour le déjeuner

= 32 Q (soit 3,2 euros)                  

 

 

7 Septembre 2011 :

 

Une journée bien chargée m’attend, j’ai pour mission de trouver un ordinateur pour un budget minimum, Paco m’assistera dans cette dure épreuve. Et nous voilà partis, le ventre plein (petit déjeuner complet, pain, omelette, salade), à la recherche de la perle rare. Il fait beau, il fait chaud et je peux déguster à loisir le plaisir de flâner dans les ruelles de cette magnifique ville ou les maisons sont colorées et ne dépassent pas le R+ 1. Quelques boutiques et kilomètres plus tard, je n’ai pas réussi à faire mon choix. Pour changer d’air, mon nouveau guide m’embarque pour une petite virée sur les hauteurs. Après une ascension difficile, je découvre avec joie le paysage qui s’étend en contrebas ; el Cierro de la Cruz permet d’embrasser d’un seul regard toute la ville, c’est splendide et ça vaut sans aucun doute la grimpette.

Pause à l’auberge pour se restaurer et reprendre des forces. Nous mettons en commun nos vivres Paco et moi, pour faire des pates aux légumes, le partage il n’y a rien de mieux. Les pieds lourds et le nez comme une fontaine (la grippe me gagne !), on retourne sur le front pour en finir une bonne fois pour toute avec cette histoire d’ordinateur. Je me décide finalement pour un Acer Mini, 160G de mémoire, 1G de Ram, pas mal, un peu cher peut-être mais bon, c’était le économique (2700 Q pour payer en carte, house comprise).

En rentrant, j’attends avec impatience que Paco arrange mon nouvel achat mais Paco est déjà partit pour d’autres aventures a la recherche de la gazelle sauvage. Abandonner avec mes démons de la technologie, je décide de battre en retraite et préfère accepter l’invitation de partager avec les autres un plat de pâtes copieux et crémeux.

La journée se termine sur une note sucrée avec le désert brésilien d’Ana, du chocolat, du lait condense, des bananes et des fraises : un délice pour les papilles, un cauchemar pour les hanches.

 

Bilan : Une très belle journée assombrie par les affres de la maladie (j’en rajoute juste un petit peu pour le cote dramatique !)

 

Budget :

 7,9 Q de courses (2 Q de pain, 5,9 Q de pates)

2700 Q de PC Mini

 

Une dure journée. Plus malade que la veille, je me lève à 6h pour avoir le temps de faire ma valise, de me doucher, de prendre un rapide petit déjeuner et de faire les adieux habituels, la routine de tout voyageur. Le shuttle a un peu de retard, il vient déjà bien charge et nous allons encore récupérer trois anglaises. Il ajoute des sièges entre les banquettes, et avec des dossiers, astucieux ces guatémaltèques. Le trajet se passe bien, un peu de dodo, un peu de paysage, un peu de journal, un peu de pluie, beaucoup de pluie, une petite pause déjeuner, et surtout beaucoup de temps pour à peine quelques centaines de kilomètres.

Le chemin de Cobán a Lanquin vous réserve un panorama a coupe le souffle, interdiction de dormir. Les 11 derniers petits kilomètres sont les plus ardus, l’asphalte cède la place à la terre et le shuttle peine parfois dans les descentes. En arrivant à l’hôtel El refugio, terminus du shuttle, une nuée de parasites bruyants vient vous assaillir. Ce sont les commis des hôtels de Seymuc Champey qui viennent faire du rabattage. On hésite longtemps, très longtemps, on change même d’avis en cours de route mais on opte finalement pour Las Marias.

Las marias : dortoir a 25 Q, chambre a 40 Q, un inconvénient majeur, plus loin que El Portal, un avantage majeur, les responsables  sont aussi les propriétaires des grottes et donc, vous avez le droit à une réduction de 10 Q, ce qui n’est pas négligeable.

Autre possibilité :

El Portal, plus propre, plus près, plus cher. Un menu plus varie au restaurant, des lits dortoirs a 40 Q, 25 Q pour un matelas dans une chambre sans porte, à deux pas des grottes et des bassins.

El zapote : pas beaucoup d’informations car ils n’ont pas tenu la longueur avec les autres concurrents mais il parait qu’il y a de l’électricité 24h/24h et que l’on peut dormir pour pas cher dans un hamac ou une tente. A voir.

Ne cherchez pas, aucun n’a internet, il faut retourner au village pour ça. Aucun ne propose de retour en transport au village non plus. C’est en extra.

 

Pour avoir un diner il faut réserver, l’horaire limite est passe, dommage mais les club-sandwich sont extra alors ça n’a pas d’importance, il n’y a pas de prises dans les chambres, il faut passer par la réception pour recharger. Et le lit de Christian était infeste de fourmis, a part ça, une journée éprouvante mais fantastique. A oui, j’ai oublié de préciser que je voyage avec Linda, mexicaine née aux USA et Christian, guatémaltèque étudiant à Chicago. Bref, à 9h30 extinction des feux, pire que l’armée  et l’écran plongée dans le noir attire toute sorte de bestioles étranges. En parlant de bestioles, anecdote du jour, j’ai croisé un énorme scorpion.

Publié dans 2. Guatemala

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