J.40-J.45 (enfin je crois) Oaxaca
Bon j'avoue, j'abuse. je ne donne pas de nouvelles tres souvent mais il faut dire pour ma défense que je pensais avoir plus de temps libre pour ecrire!
Alors aujourd'hui, je suis a Mazunte, petit village de la cote pacifique entre puerto escondido et huatulco. Il pleut tellement fort que j'aurais bien du mal a sortir faire bronzette, le bon cote des choses, car il faut toujours le chercher c'est que j'ai un peu de temps devant moi pour vous ecrire des nouvelles! Elle est pas belle la vie^^.
Alors, hoer encore, j'etais a Oaxaca, j'y suis arrivee mardi soir soit J.40 et je suis reste jusqu'a hier soir, dimanche, soit J.45, si mes calculs sont exactes.
Je prends le bus de 17h de Puebla a Oaxaca. Il va y avoir pleins de français, je les entends en enregistrant mon bagage. Et devinez qui vient s'asseoir à mes côtés en me saluant d'un Hola chaleureux! Un français, il se surnomme Alfi, il voyage avec deux amis pour trois semaines au Mexique. Et me voilà partie pour une longue conversation sur les voyage! J'adore, j'allais me retrouver toute seule, je n'avals pas de couch prévu à Oaxaca et je rencontre des français super sympa. On discute aussi de ou on va dormir, et ils decident de me suivre au Youth Hotel Isabela.
Youth Hotel Isabela : pas tres loin du zocalo, continuer sur Independiencia, a hauteur de l'eglise la soledad, tourner rue Mier y Teran. C'est prore pas trop cher et il y a de l'eau chaude et des petits dejeuner abordables. Les gens sont agreables et il fait bon rester dans le patio. Normalement, il y a internet mais l'ordi etait en panne. Ils proposent un dortoir (80 pesos), une chanbre de trois (300 pesos) et des chambres doubles au rdc (180 pesos) mais il n'y a pas de fenêtres alors preferee les chambres de l'etage qui donnent sur le patio, il y fait un peu plus chaud mais il y a de la lumiere et des vraies portes (la chambre de trois n'a pour porte qu'une simple grille sans clé.
De là, on est parti se balader en ville et on a terminé dans un bar un peu bizarre mais vraiment pas cher. Coktail de 50cl, 30 pesos, de 1L, 50 pesos, je vous conseil 'El beso divino' Une pure merveille, attention toute fois, l'abus d'alcool nuis gravement a la santé!! lol. La seule chose c'est que je ne me rappelle plus le nom du bar mais c'est à côté de 'La Cantinita'. Lieu d'ailleurs que je vous recommande, quand on y est passé après le bar il y avait une super ambiance, un groupe qui jouait, de bon cocktails (caipirina y marguarita pour ma part) et le cadre est sympa. Bref, super soirée.
Petit déjeuner al café Brujula. Cher mais excellent. J'ai mangé un sandwitch, fait sur mesure, ingredient à la carte et pour pas plus cher. Les autres ont pris eds muffin aux fruits rouges, un régale.
Petit tour en ville, on fait la tournée des marchés, histoire dans prendre plein les yeux et pleins les narines. Tout est range par catégories, du pain, des fruits, de la viande, et …. des ‘chapulines’ quesako ? et bien c’est des grillons frits et devinez qui les as gouté en faisant la grimace, dans le mille, votre exploratrice préférée. C’est pas terrible faut dire mais au moins je n’ai aucun regret. Ça aurait été dommage de partir sans connaître ça.
Retour à l’hôtel, visite de l’église de la Soledad à deux pas avec ces vendeurs de nieves et ces joueurs de ‘xylophones’.
Petite balade jusqu’au jardin des plantes, malheureusement pour nous, il est en travaux et ne se visite qu’avec un guide à heures fixes, soit quasiment 2h plus tard dans notre cas, trop la flemme d’attendre alors on va visiter la maison de la culture juste à côté.
Casa de la cultura : c’est un ex-couvent réhabilité en musée, c’est un vrai dédale de couloirs mais la présentation est vraiment sympa, les objets exposés intéressants et les paysages par les fenêtres ressembles a des peintures de maitres. Le seul bémol à déplorer, c’est, comme pour le musée anthropologique de DF, TROP LONG, trop c’est trop, à croire qu’ils ne savent pas faire de demi-mesure. Enfin, on ne va pas se plaindre, ça vaut le coup et puis ils pourraient dire pareil de notre Louvres.
Après cette longue et éprouvante visite, rien de mieux qu’un petit encas, direction le zocalo. Je serais bien incapable de vous dire dans lequel on a mangé mais ça a peu d’importance. J’ai pris un hamburger pas mauvais avec des frites acceptables. Rien de très folichon mais ça cale. En plus on avait de la musique d’ambiance (encore joueurs de xylophones) alors de quoi se plaint-on^^.
On a fait une petite halte à la cathédrale et puis les autres sont partis se reposer à l’hôtel, Michel et moi on en a profité pour aller téléphoner, chercher un cyber, etc. J’ai pu appeler mon couchsurfeur, il m’a envoyé les coordonnées de chez lui par internet. Le seul problème c’est qu’aucun cyber n’avait d’ordi de dispos. L’horreur, on a marché pendant 1h pour finalement revenir au point de départ. On voit un siège de libre, trop contente, on va partager, pas bien grave j’ai juste besoin de checker l’adresse. Mais en m’asseyant, je remarque que le compteur affiche 4 min 50 de connexion, je le fais remarquer à Michel qui le transmet à la vendeuse et c’est là que les choses se compliquent, le patron arrive met son grain de sel a la conversation et on finit dehors sans avoir compris pourquoi. Une simple remarque c’est transformé en dispute et heureusement Michel c’est contrôle et je n’ai rien dit parce que le chef était plus que grossier. Bref, recherche de nouveau, on a trouvé vers Santo Domingo, l’église et j’ai pu récupérer les infos.
Je suis retourne rapido a l’hôtel parce qu’il se faisait déjà tard et que j’avais un bon bout de chemin pour parvenir chez Alejandro, mon couchsurfeur du moment. J’ai dit en revoir à tout le monde (Michel était revenu entre temps) et je suis partie prendre mon bus. Quand je me suis arrêté al Centro de salud de la Colonia de Volcanes, il faisait déjà plus que nuit et j’étais un peu perdue, les indications étaient loin d’être claires. Je trouve la rue, je regarde les numéros, l’horreur, j’en suis à 113 et Alejandro habite au 507 !!! Mais heureusement pour moi, les mexicains n’ont aucune logique pour les numéros et figurez-vous que le numéro 507 était dans mon dos, je n’ai eu qu’à me retourner pour le voir afficher en gros sur le mur.
Surprise !!! Il n’est pas là, il est parti prendre un verre avec des amis ! Son cousin, qui vit à côté, me fait passer par son jardin pour ne pas avoir à rester debout dehors. Je fais connaissance avec MiraMonte, son chien, je crois qu’Alejandro a le sens de l’humour parce que son chien est aveugle et il l’a appelé ‘regarde les montagnes’. Il arrive finalement, son cousin l’a prévenu par téléphone que j’étais arrivée. Entre temps j’ai commencé à faire ma lessive parce que je m’ennuyais ferme. Et là … surprise, vous allez vous dire que je le fais exprès mais c’est que le début, tout ou presque m’a surpris cette nuit-là. Il n’a pas l’eau courante, pour se laver ou faire la lessive, il faut tirer l’eau au puits à la force de tes petits bras, si si ça existe encore, enfin faut croire. Les toilettes et la douche sont dehors dans un abri sommaire en parpaing sans toit, j’ai la tête qui dépasse. On discute un peu, il est biologiste, est revenu après quelques années dans la maison de ses parents, il fait une thèse grâce a une bourse du gouvernement. Ça a l’air sympa mais je ne me sens pas vraiment à l’aise. Encore moins quand son frère et sa copine, qui dorment dans la pièce a cote rentrent a moitie ivres ou a moitie drogue, aller savoir, les yeux exploses quoiqu’il en soit. Clou de l’affaire, Alejandro dort dans un amas de couvertures et sac de couchage derrière son canapé. On va manger un tacos pas loin, j’ai eu l’idée idiote de vouloir goûter aux tacos de tripes, paraît que c’est leur spécialité et bah ce n’est pas terrible. En même temps, il m’y avait pas vraiment l’embarras du choix, c’était tripes ou tajaro. Bref, un taco a été plus que suffisant, j’ai invité Alejandro.
Retour à la maison, je finis ma lessive, je me douche, quand rentre la colloque d’Alejandro, elle veut aller aux toilettes, pas de bol, je finis de me sécher et je dois m’habiller avant de sortir. Elle devra attendre un peu. Visiblement elle devait avoir très envie parce que deux minutes n’étaient pas passées que j’entendais le petit bruit caractéristique que tous nous pouvons reconnaître de quelqu’un qui fait son affaire. Je me change et je sors. Elle est là, dans le noir complet, au milieu du ‘jardin’ (façon terrain vague) en train de chier excusez-moi mais il n’y a pas d’autre manière de le dire, elle écrit un message, son portable ´éclaire et donne un côté irréaliste à la scène. S’en était trop, j’ai décidé que je ne resterais pas quelques jours comme prévu. Le lendemain matin, j’ai fait mon sac vite fait et j’ai pris mes jambes à mon cou !! lol. C’était plutôt drôle quand j’y repense et j’ai ris quand je le raconte mais j’avais l’impression d’être dans la quatrième dimension.