Granada

Publié le par Aude GEANT

Une nouvelle journee au pays des Nicas :

Apres une soirée bien tranquille hier, qui s’est globalement résumée a la recherche d’un hôtel, d’un lieu où se restaurer, puis  l’échange de conseil avec les voyageurs du moment, soit les besoins prosaïques de tout backpacker qui se respecte, nous avons été nous coucher.

En ce qui concerne l’hébergement, nous avons trouvé notre bonheur al Hostal La Casita et pour le diner, un plat typique sur la grand place, les nacatamales

La Casita : rue du 14 de Septiembre, entre l’hospedaje La Libertad (6$) et Bearded Monkey (5$). Nous avons aussi vu l’hostal Jarras (5$) mais l’endroit était un peu trop bruyant à notre gout (bar dans l’enceinte de l’hôtel). Finalement, notre choix c’est donc arrêté sur La Casita, meilleur rapport qualité-prix. Pour 4$ la nuit (prix pratiques en basse saison, sinon 5$) vous avez droit à une place en dortoir, cuisine à disposition, café et internet gratuits. Le dortoir, qui se trouve en fond de cour après un patio ombrage, compte 8 lits et de grands casiers (bien qu’il n’y ai que peu de risques vu que quelqu'un surveille en permanence les entrées et sorties) ainsi que plusieurs ventilateurs.

La cena : après avoir été voir La Querubes, ferme, la esquina de la gata au marché pour un vigoron, déjà partie, las jarras, encore du poulet, la Isabella, c’est un bar, nous avons fini sur la place centrale.

je suis réveillée a 2h30 du matin par les mouvements saccades de Salva et ses amies de voyage. Il est un peu tôt pour prendre la route mais la fin justifiant les moyens, si on veut avancer il faut savoir se lever. Ça n’a peut-être pas tellement de sens de votre point de vue mais du mien c’est d’une clarté absolue.

Je me lève vers 8h45, fourbue, après le genou voilà qu’une toux insupportable ne me laisse pas de répit. Apres avoir consacrée une bonne heure a l’écriture d’un mail détaillant mes dernières aventures à ma chère et tendre famille, nous sortons Christian et moi pour une petite excursion en ville. Un block au sud, un demi-block à l’est, ici les adresses sont un vrai casse-tête, la plupart des rues n’ont pas de nom, et même les entreprises utilisent les points cardinaux pour situer leurs usines, un jeu de piste grandeur nature, j’ai l’impression de retourner chez les scouts.

Bref, premier arrêt, CACAO Museo, puis Mi Museo, l’atelier de La Casa de los Tres Mundos, une rue riche en saveurs et en couleurs.

Cacao Museo : un vrai plaisir des sens, j’ai particulièrement apprécié la dégustation du the au cacao et du chocolat aux amandes, les explications sont claires et concises et mieux encore, l’entrée est gratuite. Juste avant Mi Mundo, dans la rue Atravesada.

Mi Museo : une muséographie simpliste mais efficace qui vous permet d’embrasser en quelques pas l’art de la poterie précolombienne, des œuvres magnifiques datant de -300 à 1350 ans. L’entrée est libre et les guides sympathiques. Le musée a ouvert il y a 5 ans à peine grâce à la générosité d’un allemand fanatique de ce type d’objets qui a décidé de faire découvrir sa collection au public. Dans peu de temps des catalogues de l’exposition seront disponibles à la vente et l’on peut d’ores et déjà acheter des poteries sur place, de véritables œuvres d’art pour les connaisseurs.

Pour ma part, j’aime déambuler dans les musées de ces villes coloniales nicaraguayennes car ils se situent la plupart du temps dans des maisons typiques. Le contenant est aussi appréciable que le contenu car  les structures et les patios sont superbes. Déformation professionnelle ou simple plaisir des yeux, peu importe, le résultat est qu’il est agréable de découvrir l’intérieure de ces petits joyaux de l’architecture hispanique.

 

Un rapide détour par le couvent San Francisco, on ne verra que l’entrée, Christian crie famine et je crois que j’ai eu mon lot de musées pour la matinée.

Couvent San Francisco : 45C$ l’entrée.

On finit sur la place centrale, à admirer les immeubles qui l’entourent, j’hésite encore à savoir si je les préfère de jour ou de nuit, dans les deux cas, ils valent la peine de s’y attarder un moment. Une sorte de kermès a lieu sur la place, les différentes écoles se proposent de vous expliquer leur programme et offre des déjeuner a prix compétitif. Malheureusement nous devrons renoncer à notre tacos a 20C$ pour raison sanitaire : des clients insatisfaits par la cuisson de leur morceau de viande le remettent à la vente sur le grille après en avoir dégusté un morceau ou deux. Certains n’y verront peut-être rien à redire mais sans fut trop pour nos principes ‘europeano-americains’. On retournera finalement à l’angle du marché, pour savourer le vigoron qui nous avait échappé la veille. Fourchette a la main, nous avons eu la chance de disposer de cet instrument sophistiqué, la plupart de nos voisins de banc le dévore avec les doigts, nous goutons a ce plat typique. Et bien que nous n’ayons pas trouve la gata (femme aux yeux verts réputée pour son vigoron), le plat a convaincu nos estomacs, c’est repus que nous avons repris le chemin vers notre prochaine étape, l’Iglesia de la Merced, nos routes se séparent, Chris va se faire une petite sieste, je veux pour ma part profiter de la journée avant qu’il ne se met à pleuvoir.

D’église en église, j’arrive devant le fort La Polvora, ne demandait pas la Fortaleza aux passants, ils ignorent de quoi il s’agit, ici pour tous, c’est simplement La Polvora. Malheureusement pour moi, je ne pourrais  en voir que ‘extérieur car les propriétaires ont décidé d’en faire un musée et tout le complexe est en travaux. Je discute un moment avec le gardien qui m’explique le futur projet et les prix pratiques en ville pour les différents transports puis je continue mon parcours. Je suis heureuse d’avoir appris pourquoi des carrioles continuent à traverser la ville, cela peut surprendre aux premiers abords car c’est un peu anachronique mais cela se justifie en fait par les prix pratique par ce type d’équipage 50C$ contre 200 à 300 pour un transport de matériel en pick-up (différence de quantité aussi). Toute chose a une justification, il suffit de découvrir laquelle.

Je rentre à l’hôtel, un peu d’internet et le sommeil me rattrape, la fatigue, la chaleur et la maladie accumulées me feront dormir pas moins de 3h d’affile. Vers 19h, nous retournons au marché tenter notre chance au Querubes, hourra il est ouvert, hamburger pour moi, tacos pour Christian. Et puis une bonne promenade dans la rue animée de La Calzada pour digérer, nous trouvons enfin ou tous les habitants passent leur soirée !

Il est minuit est je vais me coucher, une longue journée de marche m’attend demain pour ne pas changer.

BUDGET : 

     91C$ la nuit en dortoir au La Casita

     13C$ la carte postale

     30C$ la portion de vigoron

     53C$ le sirop pour la toux, et oui, j'ai decide de me soigner

     65C$ l'hamburgeur et coca au Querubes

soit 252C$ (8,4 euros)

DEFIT DU JOUR :

pas de sucrerie, seule entorce pour le petit bout de chocolat offert au musee, ca aurait ete dommage de s'en priver.

Publié dans 4. Nicaragua

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M
<br /> Je me contenterais d'un simple "le sucre, c'est la vie !" :)<br /> Bisou Sensei !<br /> <br /> <br />
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